C'est un sous-sol ténébreux, ce sont des couloirs
Un labyrinthe à perte, décrépi, plongé de le noir
Une galerie d'ombres, des regrets, des actes manqués
Des condamné.e.s, que ta raison ne pouvait supporter
Ce sont les côtés damnés de ton inconscient
Sans visage et sans but, revivant en boucle leur tourment
C'est un coin de la tête, un purgatoire
Un labyrinthe à perte, décrépi, plongé dans le noir
Et c'est du refoulé, de nombreux non-dits,
Des innocent.e.s jugé.e.s coupables, un condensé de folie
Ce sont les échos lointains que tu entends des fois
Ces pages mises au bûcher, la preuve qu'il y a une autre toi
Oui, c'est ta paralysie, tes propres égouts
Les viles paroles de l'espèce sous l'apparat de beaux discours
Ce sont les fantômes qui te poursuivent et te laissent en pleurs
Ces cauchemars accusateurs qui te réveillent en sueur
Ton malheur, les grimaces de douleur, la terreur
C'est la demeure de la crasse te rappelant tes erreurs
Tes faiblesses, comme marcher sur des braises
Au bout de l'univers ou même le ciel succombe au malaise
Il était une fois des vieilles histoires dans un grimoire
Un labyrinthe à perte, décrépi, plongé le noir
Un souterrain, comme autant de terres brûlées
Des traumatismes qui sommeillent et parfois viennent te saluer
Le souterrain des ombres...
Ce feu ardent qui te consume, la froideur de la tombe
Un royaume maudit, un peuple banni
L'insomnie déclinée à l'infini...
Connexion! j'ouvre les yeux et braille
Flot d'informations en parole, en braille
Je touche, met à la bouche, goutte, me sers à la louche
Tout se joue dans l'enfance, sollicitations des sens
Je tente de comprendre comment tout ceci s'articule
Monter, descendre, des tas d'exemples s'accumulent
Le tri se fait petit à petit, on passe sa vie à essayer de corriger le tir
à redresser la barre on tire, on tire
Ambition, équilibre et précision
Désillusion, vibration et interaction
Dans mon crâne des zones d'ombres
Qu'est ce qui nourrit ces regards sombres
Lorsque je dis, fais, ci ou ça, y voit contradiction
On me répond que c'est comme ça
Je me réconforte dans l'addiction
Additions de moments forts, Memento mori!
Je mourrai d'ici peu à priori/,la veilleuse au coin du lit
J'apprends à dealer avec l'obscurité, la norme imposée et mes altérités
Dans le souterrain des ombres, des restes d'illusions m'encombrent,
Je confonds le néant et le néon
Dans le souterrain des ombres, des restes d'illusions m'encombrent,
Je confonds le néant et le néon
Le souterrain des ombres...
Ce feu ardent qui te consume, la froideur de la tombe
Un royaume maudit, un peuple banni
L'insomnie déclinée à l'infini...
Et c'est des feuilles froissées, des brouillons rejetés
des reflets abandonnés car jugés insensés
c'est l'incompréhension dans toute sa splendeur
Le déni, l'impasse, la morbidité comme seul moteur
L'avenir égaré, seulement des directions barrées
Un labyrinthe à perte, décrépi, dévitalisé
Un lieu créé pour enfin faire taire le doute
pour enfermer le double et toute altérité à triple tour
Un stratégie de mensonge, une privation d'identité
Une réflexion aux antipodes de la complexité
Un souterrain comme autant de terres brûlées
Des traumatismes qui sommeillent et parfois viennent te saluer
Culpabilité et injustice, fais ton choix
Dans un coin du crâne, elles se blottissent là depuis des mois
des toiles se tissent, on y reviendra, ou pas
Pas à pas, tâtonne ça et là, riposte trauma
Expédition en soi, agitation, on se bat, tombe, se relève, se bat
Huis clos décri en mots, l'émoi ressenti en moi
Extirpé, partagé, espérant être compris
Dialogue entre sensibilisé insoumis
Phénomène rationalisé, à maîtriser histoire de se pardonner
Enfin comprendre que ces normes qui s'auto-nomment "perfection"
Ne sont qu'illusions imposées
Besoin de force, de courage, de clarté, pour trouver la paix
Dans le souterrain des ombres, des restes d'illusions m'encombrent,
Je confonds le néant et le néon
Dans le souterrain des ombres, des restes d'illusions m'encombrent,
Je confonds le néant et le néon
credits
from Nom De Code : Alice,
released April 26, 2016
Lyrics : Olinsha / Myscier Blodya
Instrumentale : Ed Bazz (La Vermine)
Enregistrement/Mixage/Mastering : Pani Problem Production
The excellent Baltimore rapper Jay Royale punches his way through icy, noir-ish production with take-no-prisoners bars. Bandcamp New & Notable Apr 15, 2024